Hôtel Lebac

CARLOS CAILLABET

La vie mouvementée d’une pension de famille de Montevideo

L’hôtel Lebac est une pension de famille qui paraît sans histoire. Mais quand on creuse un peu, la vie n’y est finalement pas si simple. C’est ce que découvre le jeune Tomy lorsqu’il débarque dans cette résidence avec sa mère. Lebac, le propriétaire, compose avec des pensionnaires aux personnalités disparates et parfois problématiques. Certains, comme Doña Nora, se montrent exigeants et méfiants. D’autres sont plus discrets, voire trop introvertis, à l’image de Gutiérrez.

Coupé de ses amis du Buceo, à l’autre bout de Montevideo, Tomy occupe désormais ses loisirs à observer ses nouveaux « colocataires ». Sous son regard, l’ambiance de la pension est restituée avec un brin de dérision. On s’amuse du décalage entre son esprit innocent et l’attitude quelque peu compliquée des adultes de son entourage.

Un roman d’initiation qui révèle la curiosité d’un adolescent

Pour Tomy, observer les adultes est peut-être aussi un moyen de trouver des modèles auxquels se référer. Il atteint un âge où il cherche à s’émanciper un peu et connaître de nouvelles expériences. Mais ce n’est qu’en dehors de la pension, loin des yeux de sa mère, que Tomy peut satisfaire ce besoin. Avec son ami Julio, il arpente Montevideo, en quête d’aventure. Sur ce chapitre, les deux adolescents sont comblés, même si c’est au prix de quelques ennuis…

Hôtel Lebac dans les médias et la blogosphère

 

Carlos Caillabet sait maintenir son récit dans une modestie qui reflète parfaitement celle des personnages, de Tomy surtout et l’humour qui accompagne cette atmosphère ajoute un charme indéniable à ce roman qui refuse de se prendre trop au sérieux.

Christian Roinat — America Nostra

 

Dans cet échantillon humain bigarré, nageant entre deux eaux dans une dangereuse précarité et souvent, bien malgré lui, à la lisière de l’interlope – usure, prostitution, paris clandestins – et de sa violence associée, finissent par se dessiner des personnalités croquées avec autant de tendresse que de férocité

Cannetille — Les lectures de Cannetille

A la fois chronique sociale douce-amère et galerie de portraits savoureux, ce roman est tendre et lucide, très drôle par moments. La plume de Carlos Caillabet est toute en sobriété, simple mais addictive.

Sylvie – Voyages au fil des pages

C’est un court et très beau roman qui raconte une époque révolue, celle des pensions de famille dans lesquelles se côtoyaient des gens très différents, des artistes, des solitaires, des fêtards, souvent pauvres…

Yv – Lyvres

Pour aller plus loin sur Hôtel Lebac

Hôtel Lebac évoque des sujets ou des personnalités qui éveillent peut-être votre curiosité. Pour la combler, ce blog vous propose portrait et conseils de lecture. Bonne exploration !